Publié dans Editorial

Que de surprises !

Publié le jeudi, 24 novembre 2022

Le « World Cup Qatar 2022 », ayant ouvert ses portes le dimanche 20 novembre à Doha par une cérémonie grandiose et exceptionnelle, s’apprête à trouver son rythme de croisière. Les matches vont et suivent normalement selon le calendrier établi. Pas d’incidents majeurs ! Au final, tout le monde se rend à l’évidence qu’on doit se respecter et que le football n’a rien à voir avec les fantasmes politiques ou politico-culturels. Les spectateurs sont venus nombreux. Chacun fait de son mieux au plaisir des amoureux du sport roi à travers le monde entier. Soulignons au passage que le Mundial jouit toujours de l’engouement planétaire. A ce rythme, la vingt-deuxième édition du World Cup 2022 de Qatar honorera certainement son contrat
Que de surprises ! On n’est qu’au cinquième jour de la compétition mondiale, les jeux nous emmènent vers une planète où des surprises nous émerveillent ou nous déçoivent selon l’angle de vision où l’on se place.
Le football mondial est vivant. Et comme tout être doté d’une vie, il évolue. En fait, un garçon de onze ans ne restera jamais là où il est. Evolution pour le bien, pour certains. Pour le mal, chez d’autres. Belle surprise chez les uns, mauvaise pour d’autres.
Le match mettant aux prises l’Angleterre et l’Iran fut une « balade touristique » pour la grande formation de Henry Kane (6 à 2) tandis que celui entre l’Arabie Saoudite et l’Argentine de Messi a été une grosse surprise. Un vrai cauchemar pour l’Albicéleste. Pratiquement, les Saoudiens ont écrasé les super favoris, les Argentins. La mégastar Leo Messi ne fut que l’ombre de lui-même. Inouï ! Et le petit poucet Japon, footballistiquement parlant, terrasse le géant Allemagne. Personne n’en croyait pas ses yeux sur la déroute de la Mannshaft.
L’Argentine et l’Allemagne font partie du cercle très fermé des formations ayant à leur palmarès le titre de champion du monde  plus d’une fois. Deux mondialistes, deux géants du football mondial, qui par la magie du ballon rond, durent s’agenouiller devant des petits poucets un peu trop arrogants et irrespectueux.
Jusque- là, à en suivre l’évolution des matches à Doha, une chose semble se confirmer à savoir « il n’existe plus de grandes équipes inaccessibles ». Les formations longtemps considérées comme de petite taille ne comptent plus tenir le rôle de la figuration. Elles se bousculent à forcer le portail de la cour des grands. L’Afrique non plus n’accepte plus de se contenter d’une simple participation. Gare aux Camerounais, aux Sénégalais, aux Marocains, etc.
Et la Grande île dans tout cela ? Madagasikara, cet éternel absent des compétitions mondiales, restera-t-il à jamais à quai ? Le Japon tout comme l’Arabie Saoudite n’ont jamais été de grandes nations de football. Mais, à force de se préparer sérieusement, ils finissent par franchir le cap. Certes, ce sont des pays riches. Cependant, le facteur « finances » n’explique pas tout. Il y a également et surtout le côté humain, entre autres, les « efforts continus et sérieux ». Evidemment, il y a « l’implication à fond » des responsables étatiques et la mobilisation de tout le monde comme un seul homme pour soutenir le onze national.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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